Sujet: Écosse ~ Une garde Obligatoire [FE] Jeu 17 Oct - 16:55
Une frontière, deux pays
Septembre 1010 - Frontière Anglo-écossaise - Ft Durmast Lestrange
« - A vos ordres, My Lord ! » De dos, on observe deux silhouettes. Celle qui se trouve en face de vos yeux est assez âgé et fragilisé tandis que la silhouette se tenant debout s’incline ensuite. Pour le moment, on ne voit que sa longue chevelure longue attachée avec un petit morceau de bois présent dans celle-ci. La silhouette était assez grande est habillée comme un vrai garçon en armure. Il faut que cette personne doive rendre des comptes à la personne qui se tenait devant elle. Rien d’alarmant en soi. La silhouette de dos s’incline légèrement avant de se mettre au garde à vous. Cependant, après ça, elle se retourne et on peut constater qu’il s’agit là d’une…. FEMME. Non, vous n’êtes pas aveugles, une femme dans une armure. Mais depuis quand les femmes ont le droit de porter l’armure ? C’est une question qu’il faudra lui poser. Marchant normalement, elle porte l’épée à gauche car elle est droitière à l’épée. Mais pour ceux qui savent qu’elle combat, elle est souvent avec deux épées en main. D’ailleurs, cette épée n’est pas n’importe laquelle. Pour l’ensemble des membres du clan dont elle est l’actuelle représentante, ce simple morceau de métal doré avec le blason familial représente la légitimité du père de famille qui a tout transmis à sa dernière fille. Après avoir quitté la salle de réunion du domaine, les cliquetis métalliques se font entendre et les habitués étaient en train de parier si c’était elle ou pas. Passant devant quelques rares « soldats » écossais, elle les salue d’un signe de la tête.
Continuant sa route, elle tenait la garde de l’épée avec sa main gauche de manière instinctive. C’était une sorte de mécanisme simple et habituel qui pouvait être effectué par n’importe quel soldat écossais habitué à manipuler les armes courantes du pays. Descendant les dernières marches de la demeure, elle finit par poser le pied dans l’immense hall d’entrée afin de se diriger vers les grandes portes. Lorsqu’on est une famille riche, on expose sa très grande richesse mais la jeune femme sait que son statut lui vient du rang de son père auprès de sa majesté, le roi d’Écosse mais aussi dans l’Ordre du Chardon. Elle ne pourra jamais véritablement reprendre la totalité des rôles qui semble l’incombe aujourd’hui. En effet, depuis la dernière guerre entre l’Angleterre et l’Ecosse, l’état de son père ne lui permet pas de prendre les armes comme il le voudrait. Du coup, c’est à elle qui revient le droit de reprendre les tâches de son père jusqu’à peut-être son amélioration. Mais pour elle, elle se sentait prête à assurer la légitimité de sa famille malgré qu’elle soit une femme. Les Highlands sont habitués à la voir intervenir sur les Terres dont sa famille est régente mais partout ailleurs, elle est assez mal vue. Tout ça parce qu’elle est une femme… Mais dans la mesure où son père l’a élevée comme son fils alors elle n’y prête absolument pas attention. Elle prend même un malin plaisir de leur montrer qu’elle manie l’épée aussi bien voir même mieux que tous ses mecs qui s’imaginent qu’elle va gentiment resté à la demeure en attendant que son père la marie.
Mais ils n’ont pas encore compris que son père ne le souhaite pas en raison de son éducation. Vu qu’il l’a considère comme son fils, elle ne peut obliger son fils à se marier. Même si les légendes écossaises raconteraient qu’un ou une célibataire dépassant les trente ans est signe de malédiction sur la famille. Sa famille est croyante et pratiquante mais son père ne croit absolument pas à toutes ses légendes qui lui paraissent un peu trop tirer par les cheveux. Passant la porte d’entrée de la demeure, elle met enfin la tête dehors. S’arrêtant sur le parvis, elle range le morceau de parchemin dans son armure avant de descendre les escaliers menant à une sorte de grande place. Oui, elle est en plein cœur d’Inverness, capitale des Highlands. Marchant quelques mètres, elle finit par retrouver sa monture qui a su résister à la guerre qui a scindée cette île en deux pays bien distincts. La caressant avec tendresse et amour, elle pose sa main lentement sur son museau avant de monter sur la selle. « - Merci ! » Oui, elle avait été parfaitement bien éduquée et elle accompagne sa voix par un signe de la tête. Attrapant les rênes de sa monture, elle se devait de quitter la capitale afin de rejoindre au plus vite la frontière. Jetant un dernier regard sur celui qui lui a apporté l’animal, elle lui dit une dernière phrase « - Tu es libre jusqu’à mon retour. Nous nous reverrons d’ici quelques temps… ». Elle tire alors sur les rênes et sa jument se mit à trottiner. Malgré que la ville soit celle de son père, elle reste une ville qui doit vivre et il existe pour ça des marchés et autres trocs afin que la population vive. Contrairement à beaucoup de seigneurs, son père n’était pas mauvais et il s’arrangeait pour que le peuple mange un minimum car il est bien le seul à avoir compris que s’ils ne mangent pas, ils ne sont pas du tout productifs. Elle était tellement habituée à voir ça qu’elle n’y prête même pas attention. Chaque monarque avait sa façon de diriger, tout comme les différents seigneurs qui dirige des Terres. Après tout, tant que le roi obtient ce qu’il veut, peu lui importe la méthode. Une fois que la porte de la ville fut passé, elle put élancée sa jument afin de se rendre à plusieurs dizaines de kilomètres de là. Mais peu importe la distance, elle avait des ordres et rien n’est plus important que les ordres. En tant que juge de la contrée, elle connaissait mieux que personne son boulot et autant dire que personne n’avait besoin de lui rappeler où était sa place. Sauf peut-être des petits emmerdeurs qui ne veulent pas admettre qu’une femme ne peut pas porter les armes. Et pourtant, elle était toujours là pour les remettre à leur place et à les diriger comme il le fallait. La précédente bataille l’avait bien fait comprendre aux Anglais qui espéraient prendre les Terres Libres d’Écosse. Ce sont leur terre et jamais personne ne leur prendra. Tout comme son père, c’est une chose qu’elle n’admettra pas. Continuant sa route l’éloignant de la capitale des highlands, elle reste prudente en laissant son cheval s’élancer car elle peut croiser n’importe qui sur la route. Arborant l’armure de sa famille, elle avait les cheveux qui, même attachés, semblaient suivre les mouvements de la monture en dessinant des vagues dans le vent. Et c’est qu’elle en a des kilomètres à parcourir. Peut-être plus de la moitié du pays… Peu importe, ce ne serait pas la première fois qu’elle fait le chemin puisqu’il y a encore cinq ans en arrière, l’Angleterre l’attendait à cette frontière en plein cœur d’une plaine qui porte aujourd’hui le nom d’une des plus grandes batailles de l’Écosse Libre. Mais depuis, c’est particulièrement calme entre les deux nations bien que les tensions sont toujours présentes. Il lui fallut pas moins de deux semaines pour rejoindre l’unique frontière terrestre dont dispose le pays. Et dans ses trois semaines, elle avait eu le temps d’aller récupérer des hommes afin d’aller renforcer la frontière. Sait-on jamais. Selon les dires de sa majesté, on n’est jamais trop prudent avec les Anglais et qu’ils peuvent nous tomber dessus sans prévenir comme une vulgaire pomme. Mais elle n’a pas vraiment son mot à dire pour ce genre de chose car elle n’est pas politicienne et elle ne le saura jamais. Elle est prédestinée à bien d’autre chose que ça. Arrivant à l’avant-poste de la frontière, elle descend de sa monture qu’elle confie à quelqu’un simplement avant de marcher vers une tente se trouvant en retrait. C’est là-bas que se trouve la personne à qui elle doit transmettre le message de son père. Le seul problème, c’est qu’il s’agit d’un membre du clan ennemi qui aurait déjà essayé de la faire assassinée il y a plusieurs années en arrière. Pourtant, malgré les ordres du roi, elle n’arrive pas à leur faire confiance. Cependant, elle est comme son père et elle obéit aux ordres reçus. Mettant un pas devant l’autre, elle finit par arriver dans la tente où elle est accueillie d’une drôle de manière. Son interlocuteur semblait tout faire pour la faire réagir mais cela ne semble rien faire. Au lieu de ça, elle lui tend le message simplement. « - Voici les ordres que l’on m’a communiqué… » Elle ne va pas plus loin dans ses propos alors que les pics volent vers elle. Elle savait ce qu’elle avait à faire et ce n’était pas un membre de son clan ennemi voisin qui allait lui apprendre ce qu’elle devait faire même s’il ne se gêne pas. Le remettant à sa place, elle se décide enfin à réagir en voyant qu’elle restait immobile avec le morceau de parchemin à la main telle une potiche. « - Puis que vous êtes incapable, permettez-moi de vous lire le contenu du message… » Retirant le sceau de sa majesté, elle découvre le cachet et elle le lit à voix haute. Celui-ci faisait référence à un changement de poste. Les McDonald devaient laisser leur place aux McLeod afin de se reposer. Après tout, les deux familles ne font que se remplacer sans jamais lever les armes les uns contre les autres. Malheureusement, ce message passa pour une hérésie pour le clan qui ne le reconnait pas. Se mettant à hurler à la garde, il dégaine son épée et tente de s’en prendre à l’héritière de sa famille en proliférant des menaces et du venin sur celle qui ne fait que transmettre les messages. Rapidement désarmé, elle avait l’habitude de les rendre ridicule et elle insiste en lui coupant la cordelette qui tenait son pantalon et il se retrouve en sous-vêtement devant ses hommes. « - Cela vous apprendra à l'ouvrir… » Indirectement, à la défier elle qui s’était battu avec eux pour défendre l’écosse. Seulement, elle en avait plus que l’habitude car c’était que trop courant qu’elle en corrige plus d’un. Après avoir rengainé son épée, elle le regarde en haussant les épaules tout en se disant qu’ils sont toujours aussi désespérants. Néanmoins, elle va encore enfoncer le clou avec un ordre bien précis. « - Je vous laisse une heure… » C’était clair et précis. De plus, c’était le temps qu’on lui laissait à chaque fois pour faire la transition alors pourquoi serait-elle transigeant ? Parce qu’elle est une femme ? Ils font tous erreurs sur la personne. Quittant alors la tente la tête haute, elle rejoint les hommes de son père et elle donne les ordres. C’était leur tour de garde alors pas question de faire des folies. Épée toujours au même endroit, elle va s’occuper de sa monture qui ne semble pas avoir bougé le temps de ce petit règlement de compte. Cela fait partie de sa routine et ce n’est pas maintenant qu’elle va changer… Mais en levant la tête, elle constate que le soleil daigne enfin montrer un peu de sa grâce naturelle en cette fin d’après-midi et début de soirée.
Durmast Lestrange
Dixième Chevalier du Cercle
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Sujet: Re: Écosse ~ Une garde Obligatoire [FE] Ven 27 Déc - 19:23
« Lord Lestrange, dixième chevalier du Cercle » annonça le jeune garde qui se trouvait à côté des deux grandes portes qui représentaient l’entrée de la salle du trône. Une fois celle-ci ouverte, le jeune chevalier s’avança d’un pas décidé. Il ne portait pas l’armure, mais une tenue de civil, sous l’ordre de sa majesté, il avait ressorti une chemise lin de couleur blanche avec les lacés de son col détachés et un bas de couleur marron. Il ressemblait à n’importe qui, sauf à un chevalier. On n’avait pas osé lui dire en face, mais il entendait les bruissements à son passage dans les couloirs du château, mais il avait essayé de faire abstraction de tout ça pour se concentrer sur la mission que le roi allait lui confier. En effet le plus jeune des chevaliers du Cercle était accoutré de cette manière pour une bonne raison, il devait escorter un émissaire à la frontière entre l’Angleterre et l’Ecosse, afin que ce dernier discute avec son homologue écossais pour discuter des nouveaux traités qui seront mise en place entre les deux « alliés », car même si la grande guerre était terminé et que les écossais passaient le plus clair de leur temps à se battre entre clans, la tension entre les deux pays voisins était toujours là et le sera toujours. Et l’Angleterre n’avait pas les moyens financiers pour se relancer dans une guerre, le peuple avait besoin de respirer et d’être entendu, le Roi l’avait bien compris et envoyer régulièrement des émissaires à la frontières pour alimenter l’amitié anglo-écossaise. Pour éviter de froisser ses alliés et pour ne pas mettre le feu aux poudres, l’Ecosse et l’Angleterre avaient décidé d’effectuer des rencontres régulières au sein de la frontière et en toute discrétion. Seules les hautes sphères des deux pays étaient au courant. Les deux émissaires étaient donc escortés d’un ou deux gardes en tenues civils et ils devaient se retrouver à la frontière. Durmast se présenta devant le roi, faisant une révérence et se redressa aussitôt. La salle du trône avait été vidée pour l'occasion, il était seul en compagnie du roi et de Lord Orion, le régent du monde magique. Le roi présenta son diplomate au jeune chevalier, il était corpulent et imbu de sa personne, et sa tenue de paysan le rendait encore plus ridicule aux yeux du Durmast. Il lui gratifia d’un hochement de la tête en signe de salutation et parti en direction des écuries après avoir fait sa révérence à son roi, le diplomate marcha dans ses pas.
Le parcours entre la capital et la frontière se déroula sans encombre et dans un silence religieux, le diplomate n’était pas très bavard et Durmast n’avait pas l’intention de lancer la discussion. Il n’était pas là pour le divertir, mais pour le protéger. En parlant de protection, les deux hommes se rapprochaient de la frontière, Durmast se redressa légèrement de sa selle afin de prévoir tous mouvements suspects. Il tapota le ventre de sa jument pour qu’elle accélère le pas afin de revenir à la hauteur du diplomate. Une fois côte à côte il lui demanda d’être très prudent à partir de maintenant. Le diplomate esquissa et lui répondit qu’il n’était pas là pour lui donner des ordres, mais seulement le protéger, il aimerait que son épée reste dans son fourreau pour éviter de déclencher une nouvelle guerre. Puis il repartit au trot, laissant le jeune chevalier dubitatif devant ses paroles, il soupira légèrement et suivit le diplomate.
Une fois à arriver à l’entrée de la frontière, des gardes étaient venu à leur rencontre pour leur demander la raison de leurs venus ici. Durmast laissa le politicien parlait, une fois la discussion terminée les deux cavaliers furent autorisés à rentrer. Le diplomate indiqua un endroit où le jeune chevalier devait entendre, après être descendu de son cheval. Il partit accompagner de deux gardes écossais laissant Durmast avec leur monture. Un simple écuyer voilà la mission qu’on lui avait confiée ? Ravalant sa déception il décida de sa jument et alla l’attacher à une barrière avec l’autre monture du diplomate.
Sujet: Re: Écosse ~ Une garde Obligatoire [FE] Sam 4 Jan - 14:32
Comment pouvait-il fait son devoir si la personne qu’il devait protéger le laisse à l’écart ? Il comprenait maintenant pourquoi ses ainés du Cercle n’aimaient pas venir à la frontière pour des entretiens diplomatiques. Le Roi voulait rester en bon terme avec les écossais et avait accepté facilement la demande du roi d’Ecosse puis c’était également dans leur intérêt que l’Angleterre et l’Ecosse entretiennent un respect mutuelle et que cela permette de maintenir la paix, mais les chevaliers n’étaient pas dupes, cette paix était aussi difficile à tenir que la virginité d’une jeune fille de la Cour, mais malgré tout ils devaient mettre leur rancœurs et leur haine mutuelles de côté, car les finances de l’Angleterre n’étaient malheureusement plus aussi florissantes que lors la grand guerre d’indépendance de l’Ecosse et malgré ce que dit les conteurs, ce n’était pas la Vieille Dame qui avait remporté cette guerre, mais bien les barbares écossais qui étaient devenu des citoyens libres et indépendants. L’Angleterre avait perdu beaucoup plus qu’elle ne le laissait paraitre aux autres pays, elle essayait juste de garder son statut face à la montée en puissance de leur voisin. Et Durmast se retrouvait seul au milieu d’un camp d’écossais tous armés et entrainés prêt à venger leur frère, père ou membre de leur famille morts durant la guerre d’Indépendance. Méfiant, le jeune chevalier garda toutefois la tête froide, il continuait à brosser sa jument qui sentait la tension qui occupait le corps de son maitre, il lui gratifia d’une petite tape amicale pour la rassurée.
Après quelques minutes d’attente auprès de deux montures, quelqu’un était venu à sa rencontre, un homme massif, portant son heaume, en armure qui avait quelque année et la main sur la garde de son épée qui se trouvait dans son fourreau. Durmast le dévisagea et l’écossais répondit d’un simple regard froid et méprisant puis il lui ordonna de le suivre, le jeune homme s’exécuta et suivit les pas de l’homme dans le camp. Il eu droit à des petits chuchotements et des regards qui en disaient long de la part des gardes qu’il croisa durant le trajet, mais Durmast n’y porta aucune attention, restant droit, fier, la main gauche sur la garde son épée.
Son nouveau compagnon ne s’attarda très longtemps avec lui, indiquant simplement un tente où il devait attendre jusqu’au retour du diplomate anglais. Il entra donc en poussant légèrement de sa main droite le tissu, la tente était plutôt bien aménager, il fut agréablement surpris par autant de courtoisie de la part des écossais à son égard. Peut-être que c’était le simple fait qui le prenne réellement pour un émissaire ou un garde sans aucun statut, s’ils savaient que c’était un membre de l’Ordre de plus un chevalier qui siège au conseil, leur bienveillance aurait été tout autre. Le jeune homme ne bouda pas son plaisir et prit ses aises, il défit sa ceinture auquel était accroché le fourreau de son épée, le retira de cette dernière et le posant sur petite table basse en bois poncée, puis remis sa ceinture de cuire et s’installa sur la chaise qui trouvait juste à côté. Il laissa tomber son dos sur le dossier et relâcha toute la tension qu’il avait accumulée depuis qu’il était parti pour cette mission. Il n’y avait aucune raison que les négociations ne se passent pas bien. Il fut pris de court quand une personne s’introduit dans sa tente. Se relevant précipitamment et attrapant le fourreau de son épée assez maladroitement, heureusement pour lui qu’il n’était là en tant que membre du Cercle, quelle image aurait-il donné à l’Ecosse de l’élite de l’armée anglaise ? Désastreuse malheureusement.
« - Bonjour. Soyez le bienvenue à la frontière écossaise, messire ! Vous avez fait bonne route ? Peut-être avez-vous faim … »
Il ouvrit la bouche pour répondre son interlocuteur, mais fut troubler par ce dernier. Est-ce que sa vision se troublait ou il s’était bien une femme portant une armure et ayant une épée à la ceinture. N’osant pas poser la question, il se contenta baissa légèrement la tête en guise de respect, ne sachant pas vraiment comme la saluer, si c’était bien une femme qui se trouvait devant lui.
« Je vous remercie pour l’accueil chaleureux que vous nous avez gratifié, me…madame. »
Il serra les dents derrière ses lèvres, cette situation était très irréaliste pour que ce soit réel. Il reprit son calme, il ne devait pas se démonter pour si peu après tout, il était un chevalier de l’Ordre !
« Oui, nous avons rejoint la frontière sans embuche. »
Posa son regard sur la corbeille de fruit que l’officier lui avait apporté, malgré son manque d’appétit, il se devait d’accepter en guise de respect pour son hôte. Il prit une pomme et reposa son regard sur la silhouette de l’officier qui se trouvait devant lui. L’examinant de plus près en essayant de rester discret quand même, malgré l’armure on sentait que son corps était fins, mais elle devait avoir une force naturelle importe pour porter le poids de l’armure, sa longue chevelure blonde attachée en tresse et son visage semblait si doux, si sensible… Il détourna le regard, qu’est-ce qu’il lui a pris d’agir ainsi ? Il était en mission de protection et quelque soit la personne qui se trouvait en face de lui, il devait rester sur ses gardes et devait rester respectueux envers ses hôtes. Il reposa son regard sur la jeune femme, le visage détendu et souriant.
« Je vous remercie pour la corbeille, mais j’aimerai savoir si je peux retourner auprès de l’émissaire ? »
Il n’aimait pas forcer la main, mais il se devait de montrer son statut, s’il arrivait malheur au diplomate il serait tenu pour responsable et il ne pouvait pas accepter cette éventualité. Puis même si elle refusait, il n’allait pas se laisser abuser par son sexe.
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